« on voit un recul en contraception chez un certain nombre de jeunes femmes et le premier motif (…), c’est que ca coute trop cher », a explique le ministre une sante jeudi.

L’univers avec AFP et Reuters

Notre contraception va etre desormais gratuite Afin de ces dames jusqu’a 25 ans, et non plus reservee a toutes les jeunes meufs mineures, a annonce, jeudi 9 septembre, sur France 2, le ministre une sante, Olivier Veran. « J’ai fait le constat, en lien avec les autorites scientifiques, d’un recul de la contraception chez un certain nombre de jeunes femmes, ainsi, le premier motif, c’est 1 renoncement pour raisons financieres », a precise M. Veran.

« Cela y aura une prise en charge de la contraception hormonale, du bilan biologique qui peut aller avec, de la consultation de prescription et de tous les soins qui sont lies a cette contraception, jusqu’a 25 ans, a compter du 1 er janvier [2022] », a detaille le ministre. Une telle prise en charge etait deja offerte aux mineures agees de 15 a 18 ans.

« chacune des contraceptions feminines vont i?tre prises en charge par l’Assurance-maladie, sans distinction », a par la suite precise le ministere d’une sante. Cette mesure permettra de couvrir en tiers payant le cout une contraception et des actes lies ainsi que la consultation chez le medecin prescripteur du contraceptif et l’eventuelle reaction de tests biologiques.

« Gratuite utile », mais le prix n’est « pas le seul obstacle »

Jusqu’ici, l’Assurance-maladie remboursait a 100 %, jusqu’a 18 ans, diverses pilules, des implants, des sterilets et les diaphragmes. L’Assurance-maladie, qui detaille concernant son site la liste et les modalites de remboursement, precise que quelques pilules contraceptives, les patchs contraceptifs, des anneaux vaginaux, les capes cervicales, les spermicides et les preservatifs (a l’exception de 2 marques) ne sont gui?re pris en charge.

Cette annonce fut saluee avec plusieurs organisations de medecins. Pour Bertrand de Rochambeau, president du principal syndicat de gynecologues, la mesure est d’autant plus utile qu’elle s’adresse a des jeunes femmes qui sont dans « la periode la plus fertile de leur vie [mais dont] bon nombre ont des difficultes a joindre des deux bouts ». Toutefois, l’aspect financier n’est « jamais le seul obstacle » a la contraception, car ma « jeune generation se mefie en contraception orale et de l’impact que ca peut avoir sur la peau », a-t-il precise.

Notre gratuite reste « necessaire », a estime de son cote le Conseil national de l’ordre des sages-femmes, mais elle doit d’apri?s lui s’accompagner d’une politique de sensibilisation a l’equilibre sexuelle, qui devrait s’adresser aussi aux hommes. Notre Planning familial s’est egalement felicite de votre annonce, tout en reclamant une « grande campagne nationale d’information » concernant la contraception et une politique plus volontariste d’education a J’ai sexualite. Paralli?lement i  cela, a pointe la copresidente du Planning, Sarah Durocher, il pourrait i?tre regrettable que le gouvernement fasse valoir une telle avancee pour faire oublier qu’il a renonce concernant le moment a allonger de douze a quatorze semaines le delai legal de recours a l’avortement.

« Un effort de 21 millions d’euros » par an

Cet elargissement en gratuite represente « un effort de 21 millions d’euros » par an, a compter du 1 er janvier 2022, a encore annonce Olivier Veran. L’age maximal fut fixe a 25 ans, car « c’est votre age qui correspond, en termes de vie economique, sociale ainsi que revenus » a « davantage d’autonomie », a ajoute le ministre. « C’est aussi l’age ou l’on va quitter definitivement la complementaire de sante [parentale]. »

Depuis 2013, la gratuite en contraception etait deja accordee aux jeunes filles a partir de 15 annees jusqu’a leurs 18 annees, entrainant une baisse du recours a l’interruption volontaire de grossesse (IVG) – le taux est passe de 9 https://datingmentor.org/fr/senior-friend-finder-review/,5 ‰ a 6 ‰ entre 2012 et 2018. Depuis aout 2020, la gratuite a ete etendue aux moins de 15 annees.

« Chaque annee, pres de 1 000 jeunes filles de 12 a 14 annees seront enceintes en France », avait explique le gouvernement a J’ai fin de 2019 Afin de justifier cette extension a toutes les moins de 15 annees, precisant : « Parmi ces grossesses, 770 se concluent via une IVG. »

Individu avec AFP et Reuters

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